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Les sens chez les mammifères

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souris65
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Les sens chez les mammifères

Message par souris65 »

Les animaux du groupe des mammifères ont des sens très développés, détaillés ci-dessous.

Le toucher : la peau est le siège du sens du toucher, mais ce sens est surtout développé autour des lèvres et du nez (truffe pour le chien) ou des poils spéciaux (vibrisses ou moustaches). Ces poils servent autant aux animaux qui les portent que les antennes aux insectes. On peut voir chez le chat, le rat, la souris, combien ces poils leur sont utiles ; ils ne flairent un objet qu'après l'en avoir touché. Les moustaches servent de guide à tous les mammifères nocturnes dans leurs excursions, elles protègent les organes plus importants de la vue et de l'odorat.
La baleine plonge dès qu'un objet a touché sa peau ; l'éléphant sent instantanément la mouche qui s'est posée sur sa peau épaisse ; le bœuf éprouve du plaisir à être légèrement gratté entre les cornes ; la caresse la plus douce réveille le chien endormi. Et cependant tous ces animaux sont relativement insensibles, si on les compare à l'humain, dont la peau perçoit le plus léger souffle de vent.

Le goût :
à proprement parler, il n'est réellement développé que chez les mammifères, et la langue, couverte de papilles qui en sont les récepteurs, en est le véritable siège. Le sel et le sucre agissent sûrement sur cet organe chez tous les mammifères ; les chats mêmes ne refusent pas de manger ces deux substances, dès qu'elles sont dissoutes. La langue dure du chameau, que ne blessent pas les épines aiguës des mimosas, ne résiste pas à l'action du sel ; elle perçoit des sensations agréables au contact de cette substance en dissolution ; pour presque tous, même pour les félidés les plus sauvages, le lait est une véritable friandise, mais ne donnez pas du lait à un hérisson !

L’odorat : beaucoup de mammifères ont l'odorat très développé, ce qui leur permet soit de suivre la piste des animaux dont ils font leur proie, soit de dépister leurs ennemis, ou, de se joindre aux animaux de leur propre espèce. Il est probable que cette finesse de l'odorat est, chez ces animaux, en rapport avec le développement de la sécrétion odorante des glandes cutanées.
Un chien reconnaît la trace de son maître au milieu de mille autres traces ; il poursuit un gibier sur une piste datant de la veille, et il n'a pour se guider que l'odorat, il ne perçoit que les légères émanations laissées par le pied au moment où il touchait le sol. Il en est de même de ce que nous nommons le flair. Un lièvre sent le chasseur, sous le vent duquel il est placé, jusqu'à trente et quarante mètres de distance ; nous comprenons que cela puisse être, car nous-mêmes nous pouvons sentir un de nos animaux domestiques à cinq, dix, et même vingt mètres. Ce développement de l'odorat nous paraît merveilleux, car chez nous, comme d'ailleurs chez les singes, ce sens est nettement sous-développé en comparaison des autres mammifères, pour lesquels il joue un rôle central dans les comportements alimentaires, sociaux et sexuels.

L’ouïe : la structure de leur oreille externe et interne montre combien chez les mammifères l'ouïe est développée : elle peut l'être au point que des sons, agréables pour les uns, ne sont plus que des bruits désagréables pour d'autres dont l'ouïe est plus fine. Une oreille musicale n'est donc pas une fine oreille ; elle indique plutôt un degré inférieur de développement. Il en résulte que chez l'humain le sens de l'ouïe, comme celui de l'odorat, est moins développé que chez les autres mammifères.
Les mammifères à oreille sensible, se comportent tous différemment.
Le chien supporte la voix de basse de l'homme, mais non la voix de soprano de la femme; quand celle-ci chante, il hurle comme lorsqu'il entend des instruments à vent; il paraît moins sensible aux sons des instruments à cordes ; les sons forts lui sont insupportables.
Il est certain que plusieurs autres mammifères entendent des sons que nous ne percevons plus. Il est bien évident qu'un chat perçoit le bruit que fait une souris en trottant; mais nous ne pouvons déterminer jusqu'à quelle distance il le perçoit; le gibier entend le chasseur s'avancer à cent ou deux cents pas.
Mais il faut ici remarquer que les différences de sensibilité que l'on observe ne concernent pas seulement l'intensité des sons, mais aussi leur fréquence. Les humains ne perçoivent que les sons de fréquence inférieure à 20 kHz, alors que certains cétacés sont capables d'entendre des sons dont la fréquence atteint 170 kHz (ultrasons).

La vue : elle semble moins développée chez les mammifères que chez les oiseaux, surtout chez ceux qui, du fait de la forme du museau, ne peuvent voir à la fois avec les deux yeux. De tous les mammifères, les carnivores ont sans conteste la vue la plus perçante ; leur œil a une extrême sensibilité ; plusieurs même ne peuvent supporter le jour. Leur iris est très contractile, mais ses mouvements sont involontaires et résultent de l'action de la lumière.
Le chat est un exemple : sa pupille, circulaire à l'obscurité, se rétrécit le jour jusqu'à se réduire à une simple fente.

L'œil est atrophié chez beaucoup d'insectivores (la taupe, par exemple, est aveugle), chez d'autres, au contraire, la choroïde forme une couche fortement pigmentée qui reflète la lumière (chat,…).

Les 5 sens primaires, nous les connaissons tous, nous sommes des mammifères, mais en ce qui concerne les autres sens, qu’en est-il ?

Le 6ème sens chez le chien, mythe ou réalité ?
Retrouver leurs maîtres, quitte à parcourir des centaines de kilomètres ou bien ressentir ou prévenir certains dangers et par-là même permettre de les sauver.
Mais les chiens ont-ils véritablement un sixième sens ?
Personne n’est encore de nos jours parvenu à le dire avec certitude. Des neurologistes du CNRS affirment même qu’il n’y a aucune preuve scientifique qui puisse expliquer ce fameux 6ème sens du chien, alors que l’on sait parfaitement comment sont régis et fonctionnent ses 5 autres sens, forts développés soit dit en passant.
Certains avancent que de nombreux mécanismes sont à même d’expliquer des capacités qui peuvent nous apparaître comme hors du commun, relayant au rang de simples anecdotes toutes les aventures qui ont conduit des chiens à réaliser ce qui peut apparaître aux yeux de leurs maîtres comme de véritables exploits.

L'hyper-attachement source de motivation ?
Les vétérinaires comportementalistes expliquent de nos jours que l’hyper-attachement d’un chien est à même de lui conférer une motivation telle qu’il serait capable, rien que par son flair exacerbé, dans certaines circonstances, de retrouver la trace de ses maîtres et parcourir des centaines de kilomètres ou bien sentir que son propriétaire n’est pas comme à l’habitude et qu’un problème va survenir.
Toutefois, les comportementalistes et les scientifiques s’avouent tout de même par moment dépassés pour expliquer ces phénomènes et n’apportent pas de réponse concrète. Ce qui laisse aux propriétaires une part de "rêve".

Le 7ème sens des animaux télépathes : les manifestations de la télépathie chez les animaux sont très nombreuses.
Rupert Sheldrake, un chercheur britannique, s’est spécialisé dans la parapsychologie des animaux.
On sait que certains chiens réagissent avant les crises d’épilepsie de leur maître et peuvent ainsi l’en avertir. Le même phénomène se produit chez des patients diabétiques avant une crise d’hypoglycémie.
Il existe de nombreux phénomènes encore inexpliqués dans le comportement des animaux. On ne parle pas du fameux 6ème sens qui est déjà reconnu.
Il est démontré que les animaux pressentent les catastrophes naturelles par exemple. A cet égard, tout est loin d’être clair d’ailleurs. Quand il s’agit de séisme, la théorie officielle veut que les animaux soient sensibles aux vibrations terrestres ou aux modifications du champ électrique.

Parmi les expériences les plus étonnantes menées par R.Sheldrake, certaines portaient sur la capacité des chiens à anticiper le retour à la maison de leur maître.
D’un côté le chien resté à la maison, de l’autre la maîtresse à l’extérieur.
On a pu voir le chien réagir dans la fraction de seconde à la décision prise par sa maîtresse de rentrer à la maison alors qu’elle faisait ses courses.
Le chien s’est mis à japper et à se poster à la fenêtre.
Ce test a été réalisé une trentaine de fois sur plusieurs mois. Le hasard ne peut en aucun cas expliquer le comportement du chien.
Il réagit spécifiquement chaque fois que sa maîtresse est sur le chemin du retour sans qu’aucun indice ne vienne l’aider. Bien évidemment, l’heure de retour était modifiée à chaque test.
Des capacités extrasensorielles ?
Ces comportements ne peuvent être niés mais comment les expliquer ?
L’hypothèse d’un sens très aiguisé n’est pas suffisante. Il semblerait qu’une communication télépathique puisse s’établir entre hommes et animaux.
Cela va à l’encontre des lois physiques connues. Pourtant, dans certains cas, il semblerait que la pensée puisse contraindre ces lois physiques.

Certaines personnes sont douées d’un pouvoir extrasensoriel. Bien que la science ne reconnaisse pas officiellement cette capacité, il est indéniable que nous ne savons quasiment rien du fonctionnement du cerveau.
Si cette capacité ne demande qu’à être développée chez l’homme, il est très probable qu’elle soit également latente chez les animaux.
Comme pour l’être humain, certains animaux démontrent des capacités hors norme. Peut-être qu’un jour, l’ensemble de la communauté scientifique acceptera de remettre en cause les lois fondamentales de la physique et de la biologie.

Ouvrages conseillés :
Le 6ème sens des animaux – Dr P.de Wailly
Le 7ème sens – Dr R.Sheldrake
Ces chiens qui attendent leur maître – Dr R.Sheldrake
Les pouvoirs inexpliqués des animaux – Dr R.Sheldrake
Le flair du chien : pistage et détection – J.Ortéga
Nier la souffrance de l'animal entraine vite à devenir indifférent
à celle de l'humain.


Pour protéger, il faut aimer. Pour aimer, il faut connaître.
"Sans les animaux le monde ne serait pas humain" Kl. Matignon


Calins à vos dalmatoutous de Sabine
et léchouilles des taches du terrier : Jaïa et Lakshmi
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